- 150 av J.-C
Byzance (en grec ancien Βυζάντιον / Buzántion, en latin Byzantium) est une ancienne cité grecque, capitale de la Thrace, située à l'entrée du Bosphore sous une partie de l'actuelle Istanbul. La cité a été reconstruite par Constantin Ier et, renommée Constantinople en 330 apr. J.-C., elle est devenue la capitale de l'Empire romain, puis de l'Empire romain d'Orient et enfin de l'Empire ottoman à partir de 1453 apr. J.-C. (date de la prise de la ville par les Turcs). Elle fut rebaptisée Istanbul en 1930. Source wikipedia
Lorsque la cité de Byzance donne son nom au futur Empire Byzantin en 330, elle le perd pour devenir Constantinople !
 
THRACES , Les Thraces constituaient un peuple de langue paléo-balkanique (donc indo-européenne) dont les tribus, signalées dans les Balkans en même temps que les Achéens, les Éoliens et les Ioniens, partageaient un ensemble de croyances, un mode de vie et une même langue avec des variantes et dialectes. Leur civilisation, encore mal connue, s'est épanouie du IIIe millénaire av. J.‑C. au IIe siècle av. J.-C., sur un substrat anté-indo-européen dit « pélasge » développé dès le Ve millénaire av. J.‑C. comme civilisation agricole et pourvue de nécropoles richement dotées en or. source et suite sur wikipedia,
ligne Jirecek, romanisation au nord et hellenisation au sud des Traces
La ligne Jireček est une ligne passant à travers les Balkans antiques, définie par l'historien tchèque Konstantin Jireček en 1911 dans son Histoire des Serbes, pour délimiter les influences du latin (au nord) et du grec (au sud) jusqu'au IVe siècle.
La ligne Jireček, fondée sur les découvertes archéologiques, suit le tracé au sud duquel les inscriptions en grec dominent, tandis qu'au nord ce sont celles en latin. Elle part de la cité de Laçi en Albanie d'aujourd'hui, passe par Serdica (aujourd'hui Sofia, en Bulgarie) et suit les monts Balkans jusqu'aux rivages de la mer Noire, qu'elle longe de la cité de Tomis jusqu'à celle d'Aegyssos (aujourd'hui Constanţa et Tulcea, en Roumanie).
Cette ligne permet aux historiens de déterminer les influences subies par les Thraces, ce qui est important dans les controverses découlant des interprétations nationalistes modernes, notamment concernant l'identité des anciens Macédoniens, la culture des populations présentes dans les Balkans à l'arrivée des Slaves, et l'origine des roumanophones : elle permet de connaître les zones où les populations roumaines et aroumaines se sont constituées. Bien que personne n'en conteste la pertinence, la ligne Jireček est le plus souvent passée sous silence dans les historiographies modernes, parce que les réalités archéologiques qu'elle représente battent en brèche plusieurs théories des histoires militantes actuelles, théories contradictoires entre elles, mais voulant toutes démontrer qu'il n'y a eu que très peu de multiculturalité dans le passé des Balkans, et que les États du passé étaient des États "nationaux" au sens actuel du terme1.
Konstatin JIRECEK,